Une épopée, quasi moyen-âgeuse !

In Dames I by François Chappuis

Par notre envoyée spéciale, Virginie Debons

Oyé ! Oyé ! C’est l’histoire d’un royaume, un royaume isolé de tout.. mais pas du unihockey !

Nos joyeuses luronnes entammèrent donc leur périple, vers cette contrée lointaine et hostile, qu’est l’Emmental. A peine arrivées, ce fut un dialecte fort étrange qui nous accueillit, entremêlé de bruine et de crachin. Le cadre est ainsi posé !

Vous l’aurez sans nul doute deviné, nos femmes du jour attérirent à Schangnau. Diantre, que dites-vous ? Vous ignorez où cela se trouve ? Quel manque de culture géographico-hélvetique !

Pour votre gouverne, Schangnau se trouve très précisement au seul endroit où la couverture réseau de tous les opérateurs nationaux est inexistante.. Une merveilleuse opportunité de méditer et se recentrer sur les choses essentielles de la vie !

La première joute de la journée permit à nos valeureuses femmes de la Riviera, d’affronter les gueuses de Burgdorf. Après une chevauchée, telles des Valkyries, et une pugnacité à toute épreuve, nous avons tout de même faibli. Avons-nous trépassé, me demanderez-vous ? Tout dépend de votre définition du trépas. De mon point de vue de troubadour, non. Du point de vue de ce vil comptable d’arbitre, peut-être.

Après cette première épopée, une pause fût bien méritée. Nos fières commères décidèrent d’en profiter pour admirer la faune et la flore locales. D’étranges animaux gambadaient, en effet, dans les champs voisins. Était-ce des yaks ? des buffles ? De vifs débats s’enchaînèrent et firent rage. Que nenni ! Après moult réflexions, il s’agissait de bœufs écossais ! Nous voilà averties !

Après cette détente philosophique, nous enchainâmes alors par la dernière confrontation du jour, les reines d’Oekingen. C’est à ce moment précis, que Maître Loutan nous rejoignit pour affronter le summum de la royauté ! Nous avons semé de nombreuses embûches sur le chemin de nos adversaires, nous avons pris de nombreux coups et en avons donné quelques-uns… ma foi, c’est la dure loi du combat au corps ! Une fois n’est certainement pas coutume, nous voilà à nouveau, genoux à terre. Était-ce un adoubement ? Pas tout à fait…

C’est finalement fatiguées, mais grandies, que nous sommes reparties pour rejoindre la civilisation de nos pairs. Une journée forte en émotion, et riche en expérience !

VD

PS : Aurais-je omis de mentionner les scores finaux ? Peu m’en chaut, c’est un détail sans importance !