De notre envoyé spécial à Payerne, Jean-Paul Sturzenegger
Cette dernière journée d’un championnat riche en émotions de toutes sortes, s’est révélée… incroyablement riche en émotions !
Mais il convient tout d’abord de signaler que les valeureux Raptors durent au préalable faire face à une avalanche de blessures, suivies de maladies innombrables, véritables coups du sort qui décimèrent plus de 20% de l’effectif ! Paf !
Comment allaient-ils relever le défi tactique des Gremaulaises et des Gremaulais (oui, c’est le nom officiel des habitants de Cheseaux, mais ne leur posez pas la question, eux-mêmes ne le savent pas !) ainsi que le défi physique des Apriens (oui, c’est le nom officiel des habitants d’Avry-sur-Matran, mais ne leur posez pas la question sinon vous aller vous faire démonter propre en ordre !) ?
Et bien : bien !
Reprenons le fil de cette journée historique.
Le premier match voyait nos Raptors affronter la sympathique équipe des Comet de Cheseaux dont les non moins sympathiques supporters étaient très sympathiques ! Ils surent donner de la voix pour répondre à notre kop enflammé et créer une ambiance digne d’un derby Lausanne – Genève !
Enfin un peu de répondant !
Sur le terrain, et malgré les cruelles absences pour les raisons sous-mentionnées plus haut avant, les véloces Raptors surent se montrer à la hauteur de leur réputation et ne firent qu’une bouchée de leurs astronomiques adversaires. Enfin… tout ne fut pas si simple, bien au contraire, la faute à une belle énergie et quelques beaux mouvements des Gremaulaises et des Gremaulais (voir plus haut…). Mais un 5 – 2 à la mi-temps et un 11 – 5 au final démontrent que le travail fut fait.
Et bien fait.
Après cette mise en bouche, vint le moment tant attendu… que dis-je, tant appréhendé !
Mention spéciale aux combinaisons tactiques des coachs qui équilibrèrent judicieusement et équitablement les lignes : chapeau jeunes gens !
La « Finalissimette » contre Avry.
Alors soyons clair : les Raptors avaient déjà gagné le championnat avant même cette dernière journée. Et ils avaient déjà battu les Apriens en leur plantant plus de 10 goals à chaque fois.
Mais tout de même.
Le différentiel de taille et de… heu… « gabarit moyen » ne parlait pas en faveur de nos frêles petit Deinonychus.
Profitant éhontément des absences sus-mentionnées avant plus haut pour les raisons sur lesquelles nous avons déjà mentionné plus haut que pourquoi, les Vikings Apriens saisirent les Raptors à la gorge ! Dans une folle débauche d’énergie et une cordiale agressivité, ils les firent plier. Courber. Douter.
2 à 3 à la mi-temps.
Pour Avry.
La tension se révélait titanesque, démentielle, agoraphobe (heu…, non, pas agoraphobe, mais très grande quoi !).
Mais c’était sans compter sur le sens tactique de nos jeunes et valeureux coachs et, surtout, sur la belle technique, l’abnégation physique et la précision chirurgicale des joueurs veveysans (oui, c’est le nom officiel des habitants de Vevey… un truc normal quoi !).
Et puis… malgré les prouesses exceptionnelles de leur gardien…
…nous, nous avions Arno.
Et ce fut la remontada.
Et Avry plia. Courba. Douta.
6 à 4 score final.
Pour les Raptors.
Pour les champions.
16 matches, 32 points.
Un goalaverage de + 253.
Comment dit-on « bulldozer » en gremaulais ?
Bravo à toutes et tous pour les incroyables émotions données et vécues tout au long de cette saison véritablement hors-norme et longue vie aux Raptors !